Ce qu’il faut savoir sur la captation en drone ?

Cet article est destiné aux amateurs ou aux entreprises qui souhaitent connaître une étape importante de la production audiovisuelle.

LE CHOIX DU DRONE : Il existe sur le marché différents drones de captation vidéo tous aussi performants les uns que les autres, Dji mini 2, Dji air 2S, Parrot drone Anafi, sont les plus utilisés dans le domaine de l’audiovisuel. De nos jours, il existe des drones moins compact donnant un rendu image très appréciable pour une diffusion cinema, tout dépend donc de la destination de votre vidéo et des conditions dans lesquelles vous souhaitez utiliser votre drone.

Pour cette article je vais me baser sur la chaîne de réalisation avec un drone DJI S800 et une caméra Sony .

Dans un marché ultra concurrentiel, il est important de bien savoir gérer son drone vidéo afin de se démarquer de ses concurrents dans sa démarche commerciale, un drone participera à la réalisation d’un découpage dynamique avec des angles bien choisis en adéquation avec un scripte original écrit par vous où un professionnel ( recommandé), il existe des milliers de pilotes en France, avec chacun leurs qualités et leurs spécificités mais tous ont un point commun, un sang froid à toute épreuve.

Faire des plans drones vidéo de qualité est primordiale et vous donnera les clefs de la réussite pour votre film.

Dans la multitude de vidéos et de films qui sortent chaque année, il est plus qu’indispensable de bien savoir gérer tous les éléments de la chaine de production d’une captation drone, cette étape est donc un travail primordial pour la bonne réussite de votre spot publicitaire, votre vidéo de présentation, pour votre entreprise, ou bien pour votre clip vidéo promotionnel.

Cet article vous sera très utile pour mieux comprendre les étapes de ce procédé visuel, il vous aidera à mieux distinguer et comprendre le travail de vos collaborateurs ou bien si vous débutez dans la captation en drone, vous permettra de connaitre les attentes des professionnels et de la clientèle cible.

La captation drone en vidéo peut être considérée comme une valeur ajoutée qui pour chaque projet nécessite des degrés de compréhension significatives, par exemple dans un film de voyage on observe que les plans en drone sont indispensables pour donner un point de vue spectaculaire et donner envie aux spectateurs d’aller dans l’endroit filmé.

Nous allons aborder les 3 Phases d’une captation en drone professionnelle, dans un premier temps la préparation du vol, puis les techniques de prises de vues et enfin les notions aéronautiques basiques.,

La préparation du vol

Il est indispensable d’effectuer un entretien d’expression du besoin avec votre client afin de bien comprendre ses attentes et de fixer les premières restrictions de la réglementation aéronautique définies par la DGAC :

Dans cette entretien on définira la durée de l’opération et du temps de vol ce qui impliquera par la suite de savoir la quantité de batteries par exemple qu’il nous faudra pour pouvoir assurer la mission. On demandera aussi les coordonnées GPS du site pour connaitre précisément l’endroit précis de la zone de survol souhaitée

On déterminera aussi le lieu de la zone de survol et on envisagera un repérage pré-vol sur place afin de bien se rendre compte des contraintes supplémentaires liées au site. On procédera aussi à un relevé topographique via un logiciel de pilote (MACH7), autrement dit on voir regarder le type de zone dans lequel le drone va évoluer (B, C, D, E, F, G) chaque zone à une réglementation spécifique, on voir aussi si le terrain est plat ou non, si il y a des structures qui impliquent d’autres restrictions comme par exemple un aéroport dans les 2km autour de notre position au sol et en vol, etc…

Suite à la collecte de toutes ses informations, nous pourrons envisager d’entreprendre les démarches administratives pour les demandes d’autorisation de survol, sachant qu’il faut compter un délai de 3 semaines minimum pour obtenir la validation par l’es administrations, n’oubliez pas d’avoir tous vos papiers de justificatifs ainsi que votre certificat d’aptitude délivré par la DGAC lors de votre réussite à l’examen de pilotage.

Une fois que tous ces éléments sont réunis il ne faut pas oublier une chose importante, LA METEO, en effet un drone évolue dans certaines conditions météorologiques, chaque opérations peut être reportées en cas d’intempéries sur le terrain. C’est pourquoi il faut être vigilant à bien regarder les prévisions par internet, à la télévision, sur les bulletins de l’aviation civile ou via des applications spécifiques

Les techniques de prises de vues

Les plans grues : Déjà déterminé en amont par le réalisateur ce procédé consiste à tourner un plan large d’exposition par exemple de haut ver le bas, avec notre drone c’est possible et nécessitera beaucoup moins de temps au tournage que l’installation d’une vraie grue cinéma.

La vue d’ensemble : beaucoup utiliser dans les documentaires et les clips vidéos, cela à pour but de poser le décor de votre film, avant au cinéma on utilisait des caméras embarquées sur des hélicoptère, seulement maintenant avec l’apparition des drones ce procédé à une tendance à devenir plus spécifique. Quoi qu’il en soit cette technique permet de mettre en image des beaux paysages vue du haut et donner de la hauteur à votre vidéo.

Le vol rasant : Ce procédé de captation drone vidéo permet de rendre plus fluide vos film et de donner un effet très spectaculaire à votre scène. Prenons pour exemple les fils de luc besson, dans Le Grand Bleu on voit que le film commence par un plan rasant de l’Océan créant un moment magique accompagné en plus de la musique d’Éric Serra.

Le steadicam : Cette technique de captation permet d’effectuer des suivis de personnages au sol avec des mouvements fluides, donnant une sensation de flottement. Normalement on utilise les compétences d’un Steadicamer professionnel mais pour des raisons de coûts de production, on peut envisager d’effectuer ces plans avec notre drone, en effet les drones vidéos sont doté d’une tête giro stabilisées qui absorbes les mouvements de notre corps donnant les mêmes sensations qu’un steadicam.

Personnellement je suis un très grand fan de cette technique, je l’ai utiliser sur tous mes films et on notera que le premier à avoir mis en place ce procédé est Stanley Kubrick.

Il existe un tas d’autres de techniques mais ne pouvant pas tous les citer je vous invite à suivre ce lien pour plus de détails.

Les exports et les rendus

Un fois votre animation prête il vous faut maintenant l’exporter et appliquer les rendus textures finaux pour une qualité optimale :

  • Pour un montage final : si l’on souhaite importer directement dans un montage final d’un clip, un film ou une pub on doit pousser la qualité au maximum ce qui nécessite un temps plus ou moins long selon votre configuration système.
  • Pour incorporer dans un plan déjà tourné, il vous suffit d’exporter dans un premier temps votre objet en matte sans applications de textures afin de ne pas alourdir le montage mais en validant l’intégration

La création d’animation et un procédé qui demande beaucoup de pratique et une grande expérience, toute fois c’est un travail passionnant et si vous désirez vous lancer sur un logiciel, armez-vous de patience et d’une cafetière bien pleine car il vous faudra beaucoup de temps et d’énergie.

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